Un climat exceptionnel en France
🌻 Printemps :
Le printemps 2022 a été marqué par une douceur générale et un mois de mai au 1 er rang des mois de mai les plus chauds depuis le début du XXe siècle.
Toutefois un épisode hivernal à risque de gel a concerné le pays du 1er au 5 avril avec des records de froid.
Le déficit marqué de précipitations combiné aux températures plus élevées que la normale a provoqué un net assèchement des sols superficiels.
☀️ Été :
Après un début de mois de Juin globalement chaud, une vague de chaleur de forte intensité s’est installée sur l’ensemble du pays du 15 au 19. De nombreux records de chaleur et de douceur nocturne ont été battus. Cette canicule est la plus précoce observée en France, avec des températures en moyenne de 1 à 2 °C au-dessus des normales sur la façade atlantique voire 3 à 4 °C sur le quart sud-est et la Corse.
La vague de chaleur a continué en Juillet, particulièrement intense du 12 au 25. À l’exception de quelques orages en début et fin de mois, les précipitations ont été rares et très faibles, souvent inférieures à 5 mm, voire inexistantes.
Source : 2022 : les bilans climatiques | Météo-France (meteofrance.fr)
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Retour sur la saison melon 2022 :
Un début de saison France en demi-teinte
Mai :
Dans le Sud-Est, les premiers melons sont arrivés depuis la mi-mai en culture sous abris et ont profités d’un marché où l’offre était peu présente.
Juin :
Dans le Sud-Est, les premiers melons sont arrivés depuis la mi-mai en culture sous abris et ont profités d’un marché où l’offre était peu présente.
Le démarrage en plein champs s’est amorcé dès début juin pour les premiers opérateurs, en concurrence direct avec l’Espagne aux volumes très élevés (d’ordinaire prévus en mai). Conséquence du printemps chaud et sec, certains champs ont accusés jusqu’à 2 semaines de maturité d’avance par rapport à une année “normale”.
Dès mi-juin, des volumes significatifs ont été présents sur le marché. Les premiers fruits ont été cueillis dans le Sud-Ouest et le Centre Ouest en avance, bénéficiant du même phénomène de précocité que le Sud-Est. Avec une tendance au gros calibre, le melon a été là en volume et en qualité mais les prix expédition ont été bien en dessous des prix normalement pratiqués pour un début de campagne.
La crise conjoncturelle a été déclarée fin juin : malgré une météo favorable à la consommation de melon, l’offre importante liée au chevauchement des bassins de productions s’écoulait à des tarifs inférieurs aux coûts de production. D’autant plus qu’il est vital de répercuter les surcoûts très importants de l’ensemble des intrants.
Rappel surface en baisse 10 400 ha (- 1 250ha), perte de 10% des surfaces nationales
Juillet :
Début juillet, l’offre globale était en baisse : les volumes ont été plus modérés que les semaines passées dans les Sud-Est alors que le Sud-Ouest et le Centre-Ouest sont arrivés dans la course avec des volumes plus représentatifs.
Le marché s’est amélioré et les prix à l’expédition sont repartis à la hausse. Une situation qui s’explique par le maintien des conditions météo estivales (et donc une consommation dynamique), l’avance de l’ensemble des bassins de production et la perte de 10% des surfaces nationales cette saison. Dans l’Ouest les températures plus élevées que d’ordinaire ont parfois négativement impacté les nouaisons.
Sources : données RNM – AIM
La tendance s’est poursuivie sur tout le mois de juillet avec des volumes modérés pour la période. Au global, il n’y a pas eu d’excès de l’offre. Comme le Sud-Est, les bassins Sud-Ouest et Centre-Ouest ont eu une forte activité liée au cumul de parcelles. Sur le bassin Sud-Est, la diminution de l’offre s’est poursuivie de semaine en semaine mais le bassin est resté représentatif.
Le pic national est passé et les volumes encore modérés ont baissés de semaine en semaine. Si la consommation garde cette dynamique, l’offre pourrait rapidement ne pas combler la demande.