Guides des Maladies

Ralstonia solanacearum.

Cinq races ont été rapportées.

Mondiale (régions tropicales et subtropicales)

Les symptômes commencent par un affaissement des feuilles inférieures, suivi peu après d’un flétrissement de la plante tout entière. Aucun jaunissement des feuilles n’est associé à cette maladie responsable d’un flétrissement. Quand on coupe l’extrémité de la tige, il en sort un exsudat gris gluant. En coupant la tige dans le sens de la longueur, on voit une décoloration vasculaire de couleur jaune à brun clair, qui devient ensuite brun plus foncé et/ou se creuse au fur et à mesure que la maladie progresse. Pour vous aider à établir le diagnostic, plongez une tige qui vient d’être coupée dans de l’eau. Un filet de bactéries d’un blanc laiteux s’écoulera de la tige coupée.

Cette bactérie compte de nombreux hôtes – plus de 200 espèces végétales, qu’elle peut infecter et sur lesquelles elle peut survivre. Elle peut aussi survivre dans le sol, où elle infecte les racines en pénétrant par les blessures naturelles causées par la formation des racines secondaires, ou en pénétrant par des blessures causées par le repiquage, les pratiques culturales ou les nématodes lorsque ceux-ci s’alimentent. Les insectes broyeurs peuvent aussi transmettre la bactérie. Elle peut être propagée dans l’eau d’irrigation, dans le sol sur le matériel de travail du sol, et dans les plants à repiquer malades. Un temps chaud (29-35 °C) et des niveaux élevés d’humidité dans le sol favorisent le développement de cette maladie.

L’utilisation de plants à repiquer exempts de maladie, la fumigation des sols, la lutte contre les adventices et la rotation des cultures peuvent tous réduire l’incidence de cette maladie. La greffe sur des porte-greffes résistants ou l’utilisation de variétés tolérantes peuvent minimiser efficacement les pertes causées par le flétrissement bactérien.