Guides des Maladies

Feuilles jaunes en cuillère de la tomate

Agent pathogène

Virus des feuilles jaunes en cuillère de la tomate (TYLCV)

Vecteur

Mouche blanche (Bemesia tabaci)

Répartition géographique

Mondiale, dans les régions où les tomates sont cultivées et où le vecteur est présent

Symptômes

Les plantes infectées à un stade précoce peuvent être chétives, présenter des tiges latérales dressées, et comporter des petites folioles chlorotiques qui se creusent en forme de cuvette et se tordent vers le haut. Chez les plantes sévèrement touchées, il n’y a généralement pas de mise à fruits. Bien que moins grave, le jaunissement des folioles, la courbure des feuilles en cuillère, l’absence de nouaison et l’avortement des fleurs peuvent également être fréquent lorsque l’infection survient à un stade ultérieur

TYLCV : Chlorose internervaire et folioles en incurvée en cuillère TYLCV : Chlorose internervaire et folioles en incurvée en cuillère
Chlorose internervaire et folioles incurvée en cuillère. Note : Infestation d’aleurodes. (Avec l’aimable autorisation de Bill Wintermantel, département de l’agriculture des Etats-Unis, service de recherche agricole) Chlorose internervaire et folioles incurvée en cuillère. Note : Infestation d’aleurodes. (Avec l’aimable autorisation de Bill Wintermantel, département de l’agriculture des Etats-Unis, service de recherche agricole)

Conditions favorables au développement de la maladie

Le virus est acquis par la larve de la mouche blanche de la patate douce, à partir de tomates infectées ou de diverses adventices infectées de la famille des solanacées, et il est transmis à une culture de tomates selon le mode persistant par la mouche blanche adulte. Il y a fréquemment une propagation secondaire du virus à l’intérieur d’un champ. Comme le virus n’est pas transmis mécaniquement, il y a peu de chances pour que le personnel le propage de plantes infectées à des plantes saines. Des foyers où la maladie est sévère sont souvent associés à des populations importantes des mouches blanches.

Lutte

L’utilisation de variétés tolérantes réduit considérablement les pertes causées par cette maladie, tout comme l’élimination des adventices de la famille des solanacées situées à proximité de la culture de tomates. Des applications régulières d’huiles minérales peuvent contribuer à ralentir la propagation de la maladie, en faisant diminuer l’acquisition et la transmission du virus par la mouche blanche. Le recouvrement des lits de culture avec un mulch en plastique jaune, qui attire les mouches blanches, avec ensuite des pulvérisations régulières d’insecticides, est une technique qui s’est avérée efficace dans certaines régions.

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